NELLY RIEDEL
« Graphiste, a choisi son métier pour le contact avec le papier. Avec le temps, le travail à l’écran l’a éloignée de ce médium. Elle retrouve donc cette « matière papier » sur son temps libre. Elle le découpe, le déchire, le colle, et l’assemble. Souvent, il lui reste des chutes, qu’elle garde précieusement comme des archives. Elle les trie, les recoupe, les dispose, et les empile. De ces gestes naissent des compositions graphiques et colorées, mémoire vive de notre temps sans écran. Elle le place au centre de son travail. »
nellyriedel@yahoo.fr
MARY-NOËLLE VISCHI
Poète depuis toujours, peintre, photographe, sculptrice depuis une quinzaine d’années, Mary-Noëlle Vischi est une artiste à l’itinéraire atypique, ouverte au monde et aux rencontres humaines. Elle commence tout d’abord par la peinture intuitive pour se libérer du regard extérieur. Cette expérience représente à la fois le point de départ de son expression plastique et l’envie de se lancer seule. Enseignante détachée auprès de la délégation des Arts plastiques de la Dordogne.
« Elle découvre en 1996 Robert Filliou, sa philosophie et son œuvre qui donnent alors un sens nouveau à ses « tâtonnements », les structurant autour d’un projet « un peu fou » selon elle, d’où naîtront les Abécédaires et leurs différentes déclinaisons autour du chiffre 26 – 26 lettres, 26 matières, 26 coloquintes, 26 poèmes, 26 toiles… À partir d’un travail d’association de matières, Mary-Noëlle Vischi prend le temps nécessaire à la réflexion pour mûrir, peaufiner sa démarche, et présenter sa première exposition en 2007. Passionnée par la nature, elle l’explore avec humilité et énergie. Elle puise ainsi son inspiration dans les poèmes de Rainer Maria Rilke et Henri Michaux, les écrits de Charles Juliet et Pierre-Albert Jourdan. Son goût pour l’abstraction n’exclut pas le figuratif : un accident de la pierre lui ouvre une piste, des visages surgissent de l’écorce d’un arbre. Dans l’acte de création, Mary-Noëlle Vischi a « besoin de la Terre pour pétrir l’éternité » et ne suit qu’une seule règle : « être en adéquation à l’instant où tout peut survenir. »
Marie-Cécile RUAULT MARMANDE
Conférencière et historienne de l’art
ARJEN VAN DER STRATEN
Creuser pour trouver ce que vous n’attendez pas. Né aux Pays-Bas où il étudie les arts figuratifs, Arjen van der Straten est un artiste aux multiples facettes. Peintre, sculpteur, forgeron ornemental autodidacte, céramiste, il exprime son art à travers différents supports et matières : pierre, argile, plâtre, bois, métal, peinture… La transformation de la matière le fascine. Passionné d’archéologie expérimentale (membre actif d’un groupe de travail archéologique néerlandais), de préhistoire, de nature, il a créé son propre langage visuel où se mêlent les quatre éléments et des formes inspirées de la nature (cyprès, lauriers, plantes, cocons, nids…). Il représente aussi le corps et la sexualité comme un parallèle à l’évolution d’une graine que l’on sème, qui germe et grandit jusqu’à l’épanouissement. Son expression artistique transpire la curiosité pour la vie, l’humain, ses origines. Comment des éléments basiques, chimiques, bougent, s’assemblent et se désassemblent, se transforment à travers le temps. Le mystère de l’énergie qui rassemble des cellules pour en faire un objet, une forme à travers la matière. Ces questions sont une source constante d’inspiration.
www.artmajeur.com/arjen-van-der-straten-ruedart
07 77 08 71 29
En écho à l’histoire du village de Lherm, et notamment à son petit musée du fer, six artistes plasticiens et artistes du fer sont invités à s’approprier des jardins privés et des lieux singuliers du village afin d’y créer une installation visible durant le week-end du 24 et 25 juin 2023.
Dès le samedi matin, les visiteurs seront invités à déambuler à travers les ruelles et les jardins secrets à la découverte des œuvres et des artistes.
Temps fort du week-end, le samedi soir, l’apéro-concert au bar associatif du village sera suivi d’une visite musicale des jardins, à la découverte des œuvres mises en valeur par une ambiance particulière créée par les ensembles instrumentaux et les groupes vocaux du conservatoire de musique de Cahors.
La présence des artistes durant tout le week-end permettra un échange riche avec les habitants du village et les spectateurs de l’événement.
Alexandra Delabie travaille sur le langage et la matière. Elle expérimente différentes techniques : la craie, le pastel, l’huile ; et supports, papier, carton, bois. Tout est une histoire de rythme, de souffle et d’équilibre. Elle mène ses recherches autour du vide, des blancs, des pleins et des déliés.
Site Web : alexandradelabie.com
ARNAUD ELISABETH
Arnaud Elisabeth rencontra le métal lorsqu’il passa, tout jeune, ses CAP, un de serrurier métallier et deux autres de soudeurs OHS. Il exerça quelques temps en tant qu tel puis fit l’acquisition d’une enclume et de quelques marteaux. A partir de ce moment (en 1994), le travail du fer par le feu fut son domaine de prédilection. Sa formation est autodidacte, son savoir s’enrichit avec la pratique. Il sculpte des sortes de végétaux inconnus, toujours avec du fer forgé et où souvent, la terre cuite ou la pierre taillée se mêlent.
Artiste du fer, Arnaud Elisabeth exposera ses œuvres en fer forgé, arbres, fleurs et plantes, thème qu’il développe depuis plusieurs années.
Atelier «A force d’en fer» 82160 Espinas Téléphone : 05 63 68 20 88 Email : aforcedenfer@live.fr
CATHERINE LIBMANN
Catherine Libmann est plasticienne mais aussi licière, elle mêle la trame de la pensée aux fils des images. L’architecture des fibres met en espace le motif. Catherine Libmann ne représente pas la nature, elle l’investit. Patiemment récoltés, ses éléments choisis écrivent l’espace pour en révéler la lumière, la transparence, la virtuosité. Catherine Libmann recrée ainsi un lieu, à mi-chemin entre le dehors et le dedans, le sauvage et l’apprivoisé, la Nature et l’Homme. Telle Ariane, elle nous relie à nos fibres originelles, faites d’écorces, de paille et de coton. Attentive aux langages, celui du corps et de la danse, celui des notes et des partitions, elle cherche la mémoire de ce qui est éphémère, la fragilité du moment et l’inscrit dans ses pâtes à papier.
Site Web : www.catherine-libmann.com