Sieste en friche, Page d’écriture

«  A partir de la composition sauvage d’un essaim de guêpes dans un fauteuil de famille, je découvre une architecture de mouvements et de matières. L’idée de la mutation des éléments du quotidien et de leur destination, de la décomposition recomposition seront mes bases de recherches. Ressources locales, influences d’ici et d’ailleurs pour un paysage architecture universel et très particulier à la fois. Le travail de composition des guêpes m’ouvre tout un monde d’exploration entre techniques de pâte à papier, barbotine, entrelacs de fibres, de paille et d’argile, de tapisseries haute lice et photographies pour une mise en espace en intérieur. Ces recherches sont à un stade expérimental depuis. Des journées de travail sur une maison en paille et d’initiation à des enduits terre, paille, sable sur un chantier participatif m’ont ouvert de nouvelles pratiques pour enrober des fibres animales et végétales laminées et décomposées et les architecturer sur un mode d’accumulation. Travailler autour d’alvéoles dans une richesse de textures avec des bases de matières issues de mon atelier et enrichies du glanage sur le lieu de résidence. Chaque glanage et chaque témoignage sur le lieu de résidence contribue à une alvéole, une cellule qui participe à l’élaboration du projet. Une première résidence de création au Centre culturel de Terrasson en octobre 2020 nous a permis de visualiser la mise en espace des pièces conçues, d’éprouver leur résonance entre elles. Cette installation avait été proposée début 2020 comme base de réflexion pour des ateliers de pratiques artistiques en direction des scolaires de la maternelle au lycée. Chaque résidence permet de proposer des ateliers aux scolaires et tout public. Leurs réalisations peuvent être intégrées dans la scénographie globale. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.